Chez Magnitude, la moyenne d’âge est inférieure à 30 ans. Notre jeunesse alimente notre rapport à l’avenir. Elle nourrit la volonté de donner à notre entreprise une dimension plus ambitieuse que celle d’un simple bilan comptable, aussi positif soit-il, pour contribuer à la construction d’un monde plus vivable et profitable à tous.
Cette préoccupation est au cœur même du choix de Magnitude d’obtenir la certification B Corp. Merci au passage à Armelle Solelhac, la fondatrice du cabinet de conseil Switch, spécialiste de la RSE, qui nous accompagne dans cette démarche, pour ses conseils, ses encouragements et son enthousiasme : « j’accompagne des entreprises depuis 18 ans » nous a-t-elle expliqué, « et j’ai rarement vu une entreprise aussi mobilisée, ce qui témoigne à la fois de l’engagement des dirigeants, mais aussi de l’ensemble des équipes ». Merci encore, Armelle ??.
Une démarche de long terme
De l’engagement, il en faut, car la labellisation B Corp n’est pas un sprint, mais une course de fond, qui réclame une mobilisation sur la durée. Chez Magnitude, la préoccupation environnementale s’inscrit dans l’histoire personnelle des fondateurs. Comme l’explique Régis Lauprete, notre CEO, « j’ai grandi dans une forêt familiale en Bourgogne et j’ai beaucoup travaillé avec des marques outdoor très engagées dans la démarche environnementale. Dès la création de Magnitude, il m’a paru indispensable de donner à notre marque une forte dimension RSE, qui valide une démarche environnementale, mais aussi plus largement sociétale. Je ne voulais pas d’une simple étiquette marketing, mais la validation d’une démarche exigeante. C’est pourquoi j’ai choisi de faire de Magnitude une société labellisée B Corp ».
B Corp impose en effet aux entreprises d’intégrer une démarche d’amélioration continue. « L’idée n’est pas de sanctionner les entreprises, mais de les inciter à toujours faire mieux, que ce soit sur le volet social, le volet environnemental ou celui de la gouvernance » explique à ce sujet Armelle Solelhac.
La labellisation B Corp, comment ça marche ?
La labellisation B Corp porte sur une action globale, structurée autour de 4 grands axes, à savoir :
- la performance environnementale,
- la performance sociale,
- la performance économique,
- l’impact territorial.
L’entreprise est évaluée sur la base de 200 questions, auxquelles il faut apporter des éléments de preuve, parfois jusqu’à 40 pour une seule question. Chaque réponse ainsi documentée apporte des points et un minimum de 80 points est requis pour obtenir la certification. (La meilleure note obtenue au niveau mondial est actuellement de 140 points).
Avec un total de 90 points, Magnitude est en bonne voie pour obtenir la certification ??. Mais cela ne suffit pas. Il faut encore que le dossier fasse l’objet d’une double analyse par deux experts B Corp. Pour garantir leur objectivité, ces deux experts ne se connaissent pas et ne peuvent donc pas communiquer entre eux. S’ils l’estiment justifié, ils peuvent retirer des points. En revanche, en aucun cas ils ne peuvent en ajouter. Le dossier Magnitude a été déposé le 5 décembre 2024. La rigueur et le sérieux du processus de double analyse expliquent que 20 mois ou plus soient parfois nécessaires pour aboutir. Une fois obtenue, la labellisation est valable 3 ans. Pour être renouvelée, il est indispensable de démontrer que l’entreprise continue de progresser sur chacun des axes pris en compte par B Corp.
Une démarche de progrès permanent
« Le label B Corp n’est pas une fin en soi. Il valide avant tout une dynamique et la capacité d’une entreprise à adopter une démarche de progrès permanent » confirme Armelle Solelhac. C’est précisément ce à quoi s’emploie Magnitude.
« Le travail mené avec Armelle a montré que nous étions déjà bien placés dans le référentiel B Corp, mais ce qui m’intéresse, c’est précisément la logique d’amélioration continue » explique de son côté le CEO de Magnitude. « Le but n’est pas qu’on s’investisse sur 10 000 chantiers à la fois, au risque de s’éparpiller, mais d’agir très concrètement, pas-à-pas, et qu’une fois un palier franchi, qu’on ne revienne pas dessus ».
Pour l’heure, l’action engagée par Magnitude porte sur 20 engagements à court (3 ans), moyen (5 ans) et long terme (10 ans). Parmi ces engagements, citons notamment :
- Un plan de mobilité douce, avec l’objectif de réduire nos émissions de CO2 chaque année.
- Une politique d’achat responsable sur la base d’un audit de nos 13 principaux fournisseurs autour de 12 critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
- Un management soucieux du bien-être au travail de tous les collaborateurs avec notamment une politique d’égalité homme/femme associée à un ambitieux plan de développement des compétences soutenus par des formations sur-mesure, l’instauration du « Birthday off », des petits-déjeuners d’équipe, la participation à des courses solidaires…
Magnitude a également modifié ses statuts, pour devenir société à mission, et adhéré à l’UN Global Compact, qui vise à soutenir les droits de l’homme, le travail décent, l’environnement et la lutte contre la corruption, au niveau mondial. Enfin, notre engagement auprès de trois associations d’aide à l’enfance (Coucou Nous Voilou) et de la biodiversité (Happyculteur) se traduit par une contribution financière annuelle de plusieurs dizaines de milliers d’euros, mais aussi par l’engagement des salariés qui le souhaitent dans le travail de ces associations.
Une mobilisation collective
La labellisation B Corp n’a de sens que si elle repose sur l’engagement de tous. « Je ne crois pas qu’il soit possible de générer du changement dans une organisation, quelle qu’elle soit, si l’essentiel ne vient pas de la base. Bien sûr, le rôle de la direction est de veiller à ce que tout le monde soit aligné, mais la dynamique sera beaucoup plus transformatrice si elle est ascendante plutôt que descendante. Au quotidien, c’est d’abord aux équipes de porter le changement », souligne à cet égard Armelle Solelhac.
Cette action transformatrice a aisément pris corps au sein de Magnitude, où depuis l’origine, l’organisation est très horizontale. « Chacun ici dispose d’un droit de parole, un droit d’expression, mais aussi de contestation » explique Régis Lauprete. « Comme pour toute entreprise, satisfaire nos clients est bien sûr notre priorité. Mais plutôt que la destination, c’est aussi le chemin qui m’intéresse. C’est d’embarquer plein de jeunes avec nous, de les former, de les faire grandir, pour les aider à servir au mieux nos clients, mais aussi à être maîtres de leur destin et accéder à la vie à laquelle ils aspirent ».
Au final, à bien y réfléchir, la démarche engagée par Magnitude est d’une logique implacable pour une entreprise d’externalisation des ventes. La valeur fondamentale de toute vente, c’est la sincérité. Un bon vendeur n’a tout simplement pas le droit de tromper le client. C’est exactement la même exigence qui fait la force de la labellisation B Corp… question de cohérence.